(Alt) Trunkenbold (ivrogne édenté), (Alt) Schumacher oder (Alt) Schnapsleiche (conducteur ivre ou cadavre de schnaps, respectivement). Pour éviter tout malentendu, ces termes sont donnés à titre d’exemple de ce qu’il ne faut pas appeler les personnes qui conduisent sous l’influence de l’alcool en Allemagne. Ces termes sont même illégaux selon la loi allemande sur les noms, valable dans toute la République fédérale d’Allemagne, qui interdit l’utilisation de noms qui n’expriment ni le sexe ni l’activité ou la profession d’une personne. La loi correspondante a été adoptée en Allemagne de l’Ouest en 1946 et modifiée en 1956. Mais que dit réellement cette loi ? Ne sert-elle que de ligne directrice pour les citoyens ?Si quelqu’un se sent offensé, l’offenseur est-il poursuivi ou se tourne-t-il vers les tribunaux ? http://recherche.parisdescartes.fr/EA4475/Congres-societes-savantes
La loi sur les noms (Namengesetz ; version courte NamO) est entrée en vigueur le 1er janvier 2006. Elle contient deux articles – § 2 – Interdiction de l’abus (Missbrauch Verbot) : Il est interdit de donner à une personne un nom qui exprime un fait faux sur sa personnalité (tel que refléter une appartenance religieuse, un statut de classe, une origine nationale, une orientation politique, etc.), qui l’insulte ou qui irrite les autres en raison de sa sonorité désagréable. Quiconque enfreint cette interdiction s’expose à une sanction réglementaire ou à une action en justice. La loi peut être appliquée par toute autorité chargée de l’application de la loi si elle reçoit une plainte suffisamment fondée – §3 – Interdiction des noms discriminatoires : Il est interdit de donner à un enfant un nom qui exprime un désavantage social ou un handicap inhérent, et il ne peut y avoir aucun doute à ce sujet. Toute personne qui enfreint cette interdiction s’expose à une sanction réglementaire ou à une action en justice |